Changer parce qu’on s’aime et non changer pour s’aimer

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Changer parce qu’on s’aime et non changer pour s’aimer

Changer physiquement ne te fera pas t’aimer plus, du jour au lendemain. C’est la dure réalité qui peut parfois être confrontante dans un processus de perte de poids. Parce qu’on focus souvent sur un objectif final, en pensant que lorsque nous l’atteindrons, tout sera différent, positivement évidemment. Je crois que c’est l’erreur la plus commune que les gens font lorsqu’ils débutent un processus de perte de poids ou une transformation physique.

Certaines choses ne changent pas nécessairement lors d’un changement physique. L’aspect mental est une toute autre histoire et apprendre à s’aimer est un processus. Il m’a pris plusieurs années de travail sur moi-même pour le comprendre et l’assimiler. Et c’est encore parfois difficile. Je pense sincèrement que c’est un travail de tous les jours, un travail d’une vie. S’aimer ne viendra jamais avec moins de poids et de gras, plus de muscles, plus de ci ou moins de ça. C’est un travail intérieur. Un travail qui demande du temps. J’ai souvent entendu des phrases comme «Quand je serai comme ça, je vais m’aimer et me trouver belle!» Mais réellement, ça ne fonctionne pas comme ça. C’est une des pires façons d’orienter ses actions. Parce qu’au final, on trouve toujours quelque chose qui nous plait moins et qu’on voudrait changer.

L’année dernière, j’ai souhaité perdre du poids parce que je m’aimais. J’avais envie de retrouver mon énergie. J’avais envie de mieux dormir. J’avais envie d’offrir à mon corps ce dont il avait besoin pour bien fonctionner. J’avais envie de bouger. J’avais envie de diminuer mon stress. Et toutes ces envies que j’avais, c’était parce qu’à la base, j’avais appris à m’aimer peu importe le chiffre sur la balance. J’étais prête mentalement à changer physiquement. Je souhaitais retrouver ma vitalité et me transformer en la meilleure version de moi-même que je pouvais être. Et après maintenant un an, je confirme que ça fonctionne. Ça permet de voir chaque changement d’habitude de vie comme une opportunité pour améliorer son bien-être, au lieu d’une restriction ou d’un défi supplémentaire à relever.

En s’aimant peu importe comment on est, on apprend à aimer les résultats pour ce qu’ils sont et à apprécier le processus. On change pour évoluer, et non pour finalement s’accepter et s’aimer. L’amour de soi ne se construit pas à coup de livres en moins sur la balance. Loin de là. Changer ses habitudes parce qu’on s’aime et non changer pour finalement réussir à s’aimer, ça permet de voir plus grand et d’avoir des objectifs beaucoup plus positifs, proactifs et sains. Je crois qu’il est grand temps qu’on prône l’amour de soi et les objectifs qui nous permettent simplement de vivre notre vie au maximum, en santé, et avec vitalité.

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